A l’orée de la nouvelle année scolaire, l’occasion est donnée de passer en revue les grands enjeux qui vont concerner notre commune dans les prochains mois. La crise, le soutien nécessaire à l’activité économique, le souci d’un développement qui n’altère pas l’environnement, sont des défis auxquels notre ville est confrontée.
Sans verser dans un catastrophisme excessif, les inquiétudes relayées par les Rueillois nous apparaissent légitimes.
Intercommunalité : un débat s’impose.
Un embryon d’intercommunalité (Rueil-Suresnes) a enfin vu le jour début 2009. Pourtant la question de son extension est déjà posée. Plusieurs possibilités se dessinent, dont l’une conduirait à englober six communes proches de La Défense.
Un élargissement de la communauté d’agglomération ne doit pas s’opérer dans l’urgence en faisant l’économie d’un véritable débat sur les orientations souhaitées : quels objectifs poursuivis ? Quelles compétences déléguées par la ville ?
Nous ne sommes pas fermés sur ce dossier, mais restons vigilants quant aux conséquences possibles pour notre commune.
Une communauté d’agglomération essentiellement centrée sur le quartier de La Défense en plein développement (décret de fusion EPAD-EPASA induisant une extension vers l’Ouest pris cet été) pourrait renforcer les difficultés déjà existantes : concentration du trafic automobile et engorgement des transports en premier lieu.
Budget : Quid de la suppression de la taxe professionnelle ?
L’annonce faite par le Président de la République le 1er janvier dernier, évoquant la suppression de la taxe professionnelle, suscite des interrogations depuis des mois. L’impact de la disparition de cette source de revenus pour les communes et les intercommunalités, a été mal mesuré. Les sources de financement envisagées pour compenser cette perte restent aléatoires et mal définies.
Tarifs : une rénovation introuvable.
Sollicités par la municipalité pour participer à la commission des tarifs, nous avons formulé des propositions, afin de rénover la grille appliquée aux Rueillois utilisant les services de la ville (augmentation du nombre de tranches, lissage des effets de seuils, meilleure progressivité,…).
Surprise désagréable à l’occasion du dernier Conseil municipal de juin : cette commission qui œuvre depuis des mois n’a toujours formulé aucune proposition. Nous avons été obligés de nous déterminer en fonction de tarifs pourtant jugés obsolètes il y a un an par la municipalité. Nous nous sommes dès lors opposés à l’ensemble des tarifs soumis à délibération.
Déplacements : des choix à effectuer !
L’absence de cohérence des options municipales en matière de déplacements continue à interpeller les Rueillois. En mai le Maire évoquait avec la piétonisation de la rue Maurepas, la nécessité de « progresser pour donner toujours plus d’espace aux piétons ». Favorables à la piétonisation du Centre-ville, nous avons soutenu cette expérience…écourtée largement avant le terme indiqué initialement. Un bilan de cette initiative doit être effectué au plus vite, en tenant compte des remarques apportées par l’ensemble des usagers et riverains, sans renoncer à la piétonisation.
Restauration collective : une incorporation du bio incontournable.
Les jeunes Rueillois des écoles maternelles et primaires vont pouvoir apprécier de temps en temps à la cantine, des repas contenant des aliments provenant de l’agriculture biologique. Avec de l’information adaptée, la jeune génération comprendra vite l’intérêt du bio pour la santé et la protection de notre environnement. Avec plusieurs fédérations de parents d’élèves, notre groupe a insisté pour que la municipalité fasse ce premier pas, mais nous resterons vigilants quant à l’augmentation de la proportion d’aliments bios.
Bonne rentrée 2009 aux jeunes Rueillois et aux parents d’élèves.
Les Conseillers municipaux du groupe « Ensemble, changeons Rueil » :
Bertrand Rocheron (PS), Anne Cohen-Aloro (PS), Rodolphe Bas (Les Verts), Martine Jambon (PS), Emanuel Bertrand (PS), Cécile Alavoine-Berthaud (Ecologiste associative).