Le 17 décembre 2009
Observations du groupe des conseillers municipaux: « Esemble, changeons Rueil »
Cette révision du PLU fait état de modifications mineures qui n’affectent pas la physionomie générale de la ville.
Il est regrettable, néanmoins, que ce document ne soit pas plus explicite sur les déficits d’aménagement ainsi que sur les changements conséquents qui sont déjà inscrits dans les futurs projets.
– L’aménagement de la propriété sise à l’angle Ave. Napoléon-Bonaparte/place Osiris/Château de la Malmaison: prendra-t-il en compte la proximité d’un site classé? Ni densification ni médiocrité esthétique ne peuvent être admises sur cet emplacement.
– La règle des « 30% de logements sociaux »: trop limitée à des secteurs d’habitat collectif comme USP9 par exemple. La répartition judicieuse du logement social dans la ville nécessiterait une modification du COS dans des secteurs pavillonnaires proches, par exemple, des noeuds de communication
.- L’absence de COS limitatif dans Rueil 2000 Extension permet d’implanter n’importe quel programme d’aménagement générateur de densification injustifiée. Cette Révision ne s’en préoccupe guère.
– Le projet d’écoquartier sur l’emplacement des Etablissements Renault: son contenu général? son impact sur le quartier?
– L’emprise au sol de 80 à 100% autorisée en zones UAb et UAe ne laisse guère de place pour des espaces aérés en centre ville et dans le périmètre d’aménagement prévu autour de l’ancien bureau de poste, Avenue P.Doumer.
– Quelle est l’utilité d’un parking de 5000 m2 Bd M.Pourtout?
– Comment espère-t-on que l’autorisation de construire auvents ou abris pour vélos aura un impact réel sur le développement des circulations douces? C’est à la Ville d’impulser une véritable politique en la matière. Or le présent document n’apporte aucun élément nouveau en ce qui concerne les pistes cyclables.
Par ailleurs, on constate que le stationnement sur voirie est souvent confisqué par des propriétaires de pavillons peu soucieux d’utiliser ou de prévoir un stationnement à l’intérieur de leur propriété- ce qui occasionne une gêne supplémentaire pour accéder aux Transports en commun (abords du pôle multimodal) et donc pour limiter l’usage de la voiture. Des mesures sont à prévoir.
Nous souhaitons vivement que le rapport final prenne en compte cette liste de remarques.
Martine JAMBON, conseillère municipale