Pétition contre la tour lancée par Bertrand Rocheron et Carole Thibault ! Chatou se mobilise

Tour Rueil photo montage ParisienUne tour de 100 m de haut construite dans la perspective de l’église Notre-Dame de Chatou (Yvelines) tout juste rénovée : les projets immobiliers de Rueil-Malmaison, prévus en bordure de Seine dans le cadre du futur échangeur de l’A 86, inquiètent du côté de Chatou. Lors du conseil municipal, mercredi soir, Anne Bernard, membre de l’opposition DVD et de l’Association pour le développement raisonné et l’environnement à Chatou (Adrec), s’en fait l’écho en questionnant le maire (UMP), Ghislain Fournier.

« Que comptez-vous faire pour protéger les habitants de Chatou de ce projet dont les conséquences seront multiples et dommageables ? » a demandé la conseillère. « Je n’y suis évidemment pas favorable et on fera savoir à Rueil qu’on est contre, même si je crains qu’ils n’aient pas l’obligation de nous consulter », a répondu Ghislain Fournier.

L’Adrec s’est rapprochée de l’association Bellerive, de Rueil-Malmaison, qui dénonce elle aussi cet aménagement. Pour l’heure, le projet figure dans le projet de révision du plan local d’urbanisme (PLU) de la ville. « Il ne sera adopté définitivement qu’en octobre ou novembre prochain, donc on a le temps d’évoquer ce sujet qui n’a encore rien d’officiel », affirme Patrick Ollier, maire (UMP) de Rueil-Malmaison, lequel se dit pourtant prêt à « venir en parler » aux habitants de Chatou.

« Nous donnons la possibilité au promoteur de réaliser cette tour afin de permettre à Vinci, qui a besoin de 50 000 m2, de regrouper ses salariés sur Rueil. S’il ne peut construire son siège ici, ce groupe ira ailleurs. Or, je ne peux me priver des ressources des entreprises au risque d’augmenter les impôts des ménages », se justifie le ministre chargé des Relations avec le parlement, qui assure que la tour sera construite « dans un creux » sans « pollution visuelle directe » pour qui que ce soit.

L’Adrec pense au contraire que la tour sera incluse dans le périmètre plus vaste de Rueil 2000 comprenant au total 175 000 m2 de bureaux. « Ce sont 10 000 salariés supplémentaires de plus dans ce secteur », affirme Anne Bernard. Cette dernière craint, par ailleurs, qu’en cas d’inondation — le terrain du futur échangeur, affirme-t-elle, se trouve en zone inondable — les parkings de la tour soient inutilisables, et donc le trafic reporté vers la gare ou la route. De même, le tourisme fluvial et l’île des Impressionnistes, chers à l’image de Chatou, pourraient y perdre leur crédibilité.

(Source Le Parisien)

Cet article a 2 commentaires

  1. Curver

    Bonjour,

    Combien de rueillois (et de catoviens) ont signé la pétition ?
    Quelle sera la prochaine étape ? (cf. « planning des actions »).
    Concrètement, que proposez-vous de réellement efficace contre la tour Vinci pour que nous soyons certains qu’elle ne sera jamais construite ?
    Sincèrement,

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