1700 signatures contre le projet de tour à chatou

MaTeteDuBlogPSAprès avoir alerté fin janvier les habitants de Chatou sur le projet de construction d’une tour géante à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine), l’Association pour le développement raisonné et l’environnement de Chatou (Adrec) poursuit sa mobilisation. En quelques semaines, elle a fait circuler une pétition déjà signée par 1700 personnes, dont un certain nombre de citoyens des communes limitrophes (Carrières-sur-Seine, Croissy, Montesson, Le Vésinet).

« Les gens s’insurgent contre cette tour qui pourrait totalement défigurer notre paysage, notamment les bords de Seine », explique Anne Bernard, secrétaire de l’Adrec. Cette dernière a également questionné le maire lors du dernier conseil municipal. « Le schéma de cohérence territoriale(NDLR : Scot)de la boucle de Seine ou l’inscription des rives de Seine au Patrimoine immatériel mondial de l’Unesco pourraient nous prémunir contre ce projet. Les associations attendent des réponses cohérentes », détaille Anne Bernard.

En guise de réponse, Ghislain Fournier, maire UMP de Chatou, a aussitôt demandé à Christian Murez, membre de son équipe et président de la communauté de communes des Boucles de Seine (CCBS), de voir ce qu’il pouvait faire au niveau du Scot. « En revanche, je crains qu’un classement auprès de l’Unesco soit très difficile à obtenir, tant les enjeux des rives de Seine sont différents d’une commune à l’autre », indique Ghislain Fournier.

Celui-ci se montre beaucoup plus inquiet sur l’incidence que pourrait avoir la tour sur la circulation, déjà saturée autour du pont de Chatou, de l’échangeur de l’A 86 et du RER A. « Ce pourrait être une double peine pour les habitants de Chatou », s’inquiète le maire. Il se dit d’ailleurs prêt à demander prochainement à son conseil municipal d’adopter un vœu afin de l’appuyer dans ses démarches pour défendre au mieux les intérêts de sa cité. « Mais je n’en tiendrai compte que si je sens un soutien massif derrière moi pour organiser une vraie riposte », prévient-il.

 

Source Le Parisien

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