L’actualité est chargée depuis quelques semaines
Bref retour sur les cantonales.
Encore une fois bravo à Bertrand et Carole pour la qualité de leur campagne. Merci et bravo également à tous et en particulier à Roland, énergique et efficace directeur de campagne.
La réélection de Jean-Claude Caron est intéressante. Parti avec un fort handicap après le premier tour il s’impose sans coup férir au second. Preuve que Denis Gabriel paie la mauvaise image de Patrick Ollier mais également sa « volonté de cumul des mandats » puisqu’il est déjà Conseiller Régional (et bien entendu Maire Adjoint).
Regrettons l’absence de nos candidats au second tour. La multiplication des candidatures nous a été fatale. C’était malheureusement prévisible. L’obstination de certains de nos « partenaires » à vouloir se compter conduit à un résultat regrettable. C’est malheureusement une des conséquences de la volonté d’exister. Espérons que ce type de situation ne se retrouve pas aux présidentielles de 2012. Il y aurait alors un fort risque de répétition de 2012 avec un second tour UMP – FN.
Les primaires se dessinent à l’horizon. Nous voterons pour choisir notre candidat les 9 et 16 octobre. En principe nous devrions à Rueil ouvrir 7 bureaux de vote, dont l’emplacement sera à négocier avec la municipalité. Ces bureaux seront ouverts vraisemblablement de 8h à 18 ou 20h et chaque bureau sera tenu par 4 militants. 28 militants donc à mobiliser 2 dimanches de suite. Vous serez certainement sollicités.
Notre Parti se met lentement en place pour ces primaires. Plusieurs candidatures se sont déjà déclarées. Des candidats potentiels importants attendent avant de prendre position
La publication du projet de programme que nous ratifierons prochainement a été généralement bien accueillie. Programme sérieux à défaut d’être révolutionnaire. Il s’agit de rebâtir une société qui privilégie l’emploi et la réduction des inégalités. Vaste programme dans un pays qui subit de plus en plus les effets de l’hyper libéralisme et de la course à l’argent.
Il est important de revenir ici sur la politique étrangère et sur les engagements français. Après avoir réagi très lentement aux événements de Tunisie et d’Égypte, Nicolas Sarkozy a pris la tête de l’intervention en Libye et a engagé les troupes françaises en Cote d’Ivoire. Sur le fond ces deux engagements sont naturels. Si les avions français n’étaient pas intervenus le 19 Mars les insurgés libyens contre Kadhafi auraient sans doute été écrasés. D’aucuns considèrent que cette intervention à la veille du premier tour des cantonales avait un but électoraliste. Créditons pour une fois notre président de n’avoir pas pris que cela en considération. En Cote d’Ivoire il faut rappeler qu’Alassane Ouattara a été élu fin 2010 avec 54 % des suffrages dans des conditions jugées convenables par les observateurs internationaux. Les événements qui se déroulent depuis 15 jours sont difficiles à interpréter. La facile progression des troupes d’Alassane Ouattara, puis la résistance inattendue de Laurent Gbagbo sont surprenants. IL s’agit d’éviter trop de pertes humaines. Le comportement de Laurent Gbagbo, condamnable depuis de nombreuses années, rend la paix problématique. A l’heure où je termine ce papier, Laurent Gbagbo vient d’être arrêté. Une page est tournée mais le plus difficile est peut être à venir.
Au-delà de ces très importants événements, les manifestations à Bahreïn, au Yémen, en Syrie nous interrogent. Ces pays cherchent à aller vers plus de démocratie. Je me réjouis de ce renouveau de démocratie tout en constatant que le chemin est complexe.
Jean-Pierre Favennec
11 Avril 2011
Editorial du bulletin « Ensemble » des socialistes de Rueil-Malmaison