NON, madame Kosciusko-Morizet vous n’aviez pas le droit :
de dire n’importe quoi et de lancer des invectives aussi offensantes lorsque l’on est une élue de la République or c’est ce que vous avez fait à l’occasion d’une « tribune » parue dans un grand quotidien en parlant du Président de la République et de son Gouvernement. Je ne reprendrai pas vos propos tellement ils sont indignes.
Même si nous pouvons comprendre que vous soyez aigrie après ce quinquennat ou vous avez dû subir des épreuves et « avaler bien des couleuvres ».
Rappelons qu’en effet dans un premier temps comme secrétaire d’état chargée de l’écologie vous avez supporté une cohabitation difficile avec votre Ministre de tutelle (J-L Borloo) auquel vous avez adressé quelques sentences peu élogieuses.
Puis vous avez été chargée de la Prospective et du Développement de l’économie numérique (certaines mauvaises langues prétendent qu’étant arrivée en retard à la distribution, il ne restait plus que ce maroquin…..).
Troisième poste occupé à partir de fin 2010 : ministre de l’Ecologie, du développement durable, des transports et du logement et là vous avez dû accepter de défendre le renoncement aux promesses du Grenelle de l’Environnement ; Les engagements de ce grenelle portés sur les fonts baptismaux par le Président Sarkozy, le ministre Borloo et vous-même en tant que secrétaire d’état.
Enfin le quinquennat se terminera pour vous en tant que porte-parole du candidat Sarkozy dont les « dérives buisson…ières » ne vous ont certainement pas comblée mais il ne fallait surtout pas le montrer.
Alors à juste titre vous avez pensé que le parti reconnaissant pour vos bons et loyaux services vous offrirait suffisamment de parrainages pour jouer un rôle dans la course pour la présidence de l’UMP…et bien non, vous allez devoir vous contenter de votre poste de députée de l’Essonne obtenu dans la douleur.
Dans cette surenchère actuelle à laquelle vous vous livrez au sein de l’opposition de droite vous avez apporté votre contribution racoleuse qui ne grandit pas le débat politique et ne peut que conforter ceux qui pensent que la politique ne sert à rien.
Devons-nous croire que votre posture actuelle ne serait que le résultat d’une forme d’indigence à vous livrer à des analyses politiques pertinentes ?
Etes-vous seulement disposé à manier l’impertinence outrancière pour continuer à exister ?
Roland Toulouse