Depuis 2015, à la règle des 30 % de logements sociaux pour 900 m² construits la majorité municipale, contre notre avis, a substitué une règle beaucoup plus restrictive : 25% pour 3 000 m² et encore moins dans le cas de la reconversion de bureaux en logements. En conséquences, la proportion de logements sociaux diminue notablement par rapport au parc privé onéreux et inaccessible à une majorité de candidats au logement. D’autre part, le logement social neuf proposé se classe dans l’offre locative sociale la plus élevée, inaccessible au plus grand nombre.
Or, le logement social doit être au centre des priorités locales. Nous ne cessons de réclamer :
- un ajustement de la proportion des types de logements sociaux, en particulier de PLAI, les plus accessibles aux ménages à faibles ressources;
- une plus juste répartition sur le territoire de la ville car la mixité sociale est la seule réponse au phénomène de ghettoïsation des temps modernes, si néfaste pour notre société;
- une nouvelle Opération d’Amélioration de l’Habitat permettant de disposer de logements à loyer modéré; et
- une plus saine politique du logement et la mise en oeuvre d’un accompagnement social durable pour les locataires en difficultés.
Par ailleurs, un aménagement urbain protecteur et innovant, permettrait d’éviter une minéralisation excessive. De même, nous voulons mettre en valeur de nouveaux espaces verts ouverts à tous. Quant à l’écoquartier de l’Arsenal, nous demandons un véritable jardin public réservant la Place des Villages aux piétons, ainsi que des zones paysagères gérées par les riverains. Enfin, nous souhaitons promouvoir une architecture innovante, moins rectiligne et plus ambitieuse sur le plan du développement durable.