Nous plaidons depuis plusieurs années pour une politique plus rigoureuse quant à l’utilisation des deniers par la mairie.
Cette années encore, nous avons demandé que les subventions aux associations soient allouées en tenant compte du véritable intérêt des celles-ci pour nos concitoyens.
Méthode contestable : la municipalité a préféré minorer de 10 % toutes les subventions. Puis, en cours d’années, elle nous a demandé de voter des allocations exceptionnelles qui parfois n’étaient pas justifiées.
Notre demande de mutualiser les services offerts par les RAIQ et les Centres Culturels s’est soldée par une baisse de leur subvention sans s’attaquer au véritable problème : vérifier que des offres e fassent pas double emploi, demander la suppression de certains cours ou prestations dans la mesure où leur coût est trop élevé par rapport à la demande des Rueillois. Ceci nécessite donc qu’un véritable audit soit mené. D’une façon générale le taux d’effort (partie du coût restant à la charge de la commune pour l’ensemble des prestations servies à nos concitoyens) encore égal ou supérieur à 70% n’est plus tolérable.
Nous continuons à demander que les tarifs soient revus à la hausse avec une adaptation beaucoup plus progressive en fonction des revenus.
Une économie très substantielle doit être réalisée par la baisse de l’aide apportée au Conservatoire Régional par la mairie qui prend en charge 85% du coût total, soit plus de 4,5 millions d’euros par an. Cette somme importante profite peu aux jeunes musiciens Rueillois. Nous demandons qu’une étude soit menée pour voir dans quelle mesure, sans supprimer le conservatoire, la subvention de la commune pourrait être nettement réduite.
D’autres centres de dépenses devraient être reconsidérés comme, par exemple, les jumelages et dans une moindre mesure le Forum-seniors (coût annuel pour la mairie : 500 000 €).
Par conter, nous restons vigilants en ce qui concerne les suppressions de postes d’agents territoriaux ou leur non renouvellement afin qu’un service public de qualité demeure assuré dans de bonnes conditions de travail pour les agents restants.