Certes, l’élaboration d’un budget communal n’est pas chose facile, mais le pouvoir local dispose d’une certaine marge de manœuvre pour opérer des choix pertinents.
Certes, la dotation globale de fonctionnement diminue, mais elle ne représente que 3% du budget de fonctionnement.
Certes, la péréquation (rééquilibrage en faveur de communes moins favorisées) pèse de plus en plus lourd, mais les autres communes subissent les mêmes contraintes.
Le problème, c’est la dette : le haut niveau d’endettement de la Ville- qui n’a cessé de croître pour atteindre 197 millions pour 2019- impacte sévèrement le budget communal et compromet l’avenir.
Pour y remédier, la Ville est amenée à densifier son territoire afin d’engranger de nouvelles taxes et à se défaire imprudemment de son patrimoine.
Or la qualité de vie ne requiert pas nécessairement des dépenses excessives, mais plutôt des engagements mieux ciblés. Et par exemple, des projets d’équipements comme celui du complexe sportif de l’Arsenal, extrêmement onéreux (46 millions), pourraient avantageusement être revus à la baisse afin de soulager les finances, dangereusement fragilisées, de la Ville. D’autant plus que le coût élevé et le concours d’un architecte de renom ne mettent pas à l’abri d’une qualité défaillante, comme on peut le constater à la Médiathèque.
Le Rapport sur le Développement Durable
Rapport intéressant, mais nous aurions aimé y voir figurer :
-un encouragement ferme en faveur de bâtiments à énergie positive sur le secteur de l’Arsenal.
-de nouvelles perspectives concernant les jardins familiaux.
-un soutien clairement affiché en direction des entreprises de l’économie sociale et solidaire.