Rueil est une ville où, dit-on, il fait bon vivre. C’est vrai, la Ville offre de nombreux services, surtout pour la population aisée.
Cependant, comme cela a été souligné dans les registres du Grand Débat, les habitants attendent de nouvelles orientations plus soucieuses des besoins sociaux, visant, en particulier, les Rueillois confrontés à de nombreuses difficultés.
En matière de santé, nous préconisons la création d’une Maison Municipale de Santé, accessible à tous, excluant le dispositif de la DSP forcément moins attentif à l’intérêt du bien commun.
Par ailleurs, pour une certaine partie des personnes âgées, l’accès aux EHPAD est problématique : ces personnes sont exclues de l’accès social à ces établissements (« lits sociaux ») pour cause de revenus dépassant le seuil fixé, alors que les tarifs non sociaux sont prohibitifs et ne leur permettent pas d’y être accueillies, malgré l’APA (aide de l’Etat). Le système est donc à revoir, en concertation avec les communes.
Sur le plan social, la Ville peine à permettre le « vivre ensemble ». Les salariés aux faibles ressources, les personnels de service travaillant sur la commune sont obligés de se loger loin de leur lieu de travail, occasions de coûts et de nuisances supplémentaires. En conséquence, la Ville se doit de développer une politique du logement plus largement ouverte à ces catégories sociales.
Et la Boussole est certes un lieu d’accueil qui joue un rôle essentiel en direction de populations plus ou moins marginalisées, mais son fonctionnement- en particulier les horaires d’accueil- gagnerait à être plus ouvert.
Cette orientation de la politique sociale implique bien sûr des choix budgétaires différents.