On vous le disait : deux poids, deux mesures…
Lors du Conseil municipal du 27 mai 2021, la délibération 108 portait sur la cession d’un bien municipal- appartement de 29 m2 en RdC rue Haute- pour la somme de 183.000 euros. Nous proposons un projet alternatif : faire de ce logement un lieu d’hébergement temporaire pour des Jeunes Rueillois en déshérence accompagnés par les Services Sociaux. Le Département et la Ville manquent cruellement de lieux d’hébergement adéquats pour ce type de public et sont amenés à avoir recours à des « hôtels sociaux » dont la qualité et les tarifs laissent grandement à désirer.
L’opération pourrait être confiée à une association caritative habilitée à gérer les loyers et l’entretien de lieux d’accueil sociaux.
Réponse de la Ville : nous avons besoin de vendre des biens municipaux pour financer les investissements nécessaires.
Vraiment ? Il semblerait pourtant que dans certains cas, la motivation économique ne soit plus de mise.
En décembre 2018 la Ville a cédé une villa en Bords de Seine pour la somme de 553.000 euros. Estimation de professionnels de l’Immobilier : 800 à 850.000 euros. Manque à gagner pour la Ville dans cette opération : environ 250.000 euros. Cette somme n’aurait-elle pas judicieusement contribué à financer les investissements jugés si nécessaires ?